lundi 7 mars 2011

Quelle est belle la Justice ! (7)


Addendum N° 1

Alain COUTTE
7 mars 2011

« La vérité vous affranchira. »
Jean 8, 32 - Nouveau testament


Articles précédents :


On voudrait nous faire croire que les juges et les magistrats sont TOUTES et TOUS au-dessus de tout soupçon, au point d’être capable de nous juger en toute impartialité…
La réalité est bien différente si l’on en croit les articles précédents sur le sujet, ainsi que cette information au sujet d’un magistrat pathétique, et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’un substitut général à la cour d’appel de Paris (un de plus, me direz-vous !) qui lui se prend pour Zorro, en agressant des policiers avec son épée de franc-maçon, ce qui aurait valu - au vulgum pecus - de passer par la case correctionnelle, voire les assises pour « tentative de meurtre »…

Un magistrat parisien agresse des policiers à l’épée

Un magistrat du parquet général de la cour d´appel de Paris en état d´ébriété a agressé avec une épée au cours du week-end dernier des policiers à son domicile parisien avant d´être maîtrisé et placé d´office en hôpital psychiatrique, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Comme le révèle Le Parisien dans son édition de mardi, le magistrat, Philippe Bonnet, substitut général à la cour d´appel de Paris a agressé deux policiers par l´entrebâillement de sa porte à l´aide d´une épée de franc-maçon, avant que ceux-ci ne l´assomment à l´aide d´un flash-ball.

Les policiers avaient été prévenus par une convive de M. Bonnet qui avait préféré quitter les lieux constatant que ce dernier avait un comportement anormal lié à la boisson, en présence de son épouse.

L´intervention des policiers vaudra à l´un d´entre eux une légère blessure.

Quinze jours auparavant, lors d´une soirée à laquelle il s´était rendu, il avait déjà été l´auteur de menaces à l´arme blanche sur le maître de maison. Le magistrat avait alors été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.

Selon une source judiciaire, le procureur général de Paris a engagé depuis cette mise en examen une procédure disciplinaire à son encontre. Cette procédure vise à obtenir du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) une décision de suspension provisoire de M. Bonnet en attendant le traitement de son dossier pénal par la justice.


Deux poids, deux mesures, selon que vous êtes un Français lambda ou un magistrat ?!?!

Le garde des sceaux serait bien inspiré de mettre en œuvre la campagne publicitaire suivante pour ses juges et ses magistrats :
« Boire ou juger, il faut choisir ! »


Je pense en avoir suffisamment pour écrire une pièce de café-théâtre humoristique en trois parties, sur les « flics ripoux », les politiques et les magistrats.