dimanche 6 mars 2011

Casabianda (Corse) : le paradis des pédophiles et des violeurs

Alain COUTTE
3 mars 2011


« La chienlit de la société est protégée par les magistrats qui les envoie au soleil, en Corse,
tandis qu’on dénigre aux détenus corses tout rapprochement familial. »
Alain COUTTE - 3 mars 2011


L’état des prisons françaises est «une honte pour la République», affirmait Nicolas Sarkozy, devant le Parlement réuni en congrès, en juin 2009 à Versailles. «La détention est une épreuve dure, elle ne doit pas être dégradante. Comment espérer réinsérer dans nos sociétés ceux qu’on aura privé pendant des années de toute dignité ? », ajoutait le président de la République, en annonçant la construction de nouveaux établissements qui ressembleraient à Casabianda et pourraient accueillir une partie moins négligeable des 62 000 prisonniers de France ?
Tandis que les détenus « normaux » sont entassés dans des prisons dans lesquels les « animaux de compagnie » : cafards, rats,… prolifèrent, au point que la plupart des prisons possèdent des chats pour les chasser (c’est véridique !)… on construit des palaces sans barreaux ni murs d’enceinte pour des crapules qui n’ont d’humains que le nom.

Comme nous avons pu le constater dans des articles précédents, les affaires de pédophilie sont monnaie courante au sein de la magistrature française :
Serait-ce parce qu’il y en a autant parmi cette « caste à robes (pas très propres) », que le ministère de la justice leur a fait construire cette prison « modèle » cet « hôtel 5 étoiles » sur l’une des plus belles plages de Corse pour les abriter durant quelques années de villégiature aux frais des CONS-tribuables ?

Casabianda n’est pas une prison comme les autres : elle est unique en Europe.
Pas de barreaux, ni de murs d’enceinte, elle abrite 200 détenus sur 1 800 hectares (oui, vous avez bien lu, il n’y a aucun « bug » de mon côté !…). Et dire que certains de nos petits vieux qui n’ont rien fait de mal de leur vie ont à peine de quoi se loger et se nourrir...
Elle est située en bord de mer avec une plage privée de sept kilomètres de long : quel merveilleux village de villégiature !

Fait incroyable, elle n’abrite pas des vulgaires détenus.
Il faut d’abord montrer « patte blanche » pour y avoir accès : elle est réservée à « l’élite de la chienlit de notre société ».
Plus de 80% des détenus sont des pédophiles et des violeurs, à savoir la pire des racailles qui puisse exister dans le genre humain sur notre planète.
Comment pouvons-nous imaginer qu’un jour l’un de nos enfants se fasse égorger et violer par un de ces prédateurs ? Quand ce dernier passera une dizaine d’années (déduction des remises de peine normales et spéciales) au soleil, nourri et logé par les CONS-tribuables, nous serons détruits en nous remémorant, tous les jours, à ce qui s’est passé.

Ce n’est pas fini. Car si les Corses embastillés par exemple aux Baumettes (Marseille) ou ailleurs se voient souvent refusés le rapprochement familial dans une prison plus proche de leur domicile durant de longs mois, on déroule un tapis rouge sous les pieds de cette vermine.
Il faut savoir que les « pointeurs » - comme ils sont qualifiés en taule - ne sont pas du tout tolérés dans les prisons traditionnelles. Ils sont protégés dans des « quartiers » sécurisés - voire en cellules d’isolement -, afin de leur éviter tout contact avec les autres détenus.
Sans ces mesures, ils risqueraient leurs vies : les détenus de droit commun n’admettent pas ceux qui sont emprisonnés pour des « affaires de mœurs ».

Puisque ce luxueux établissement de Casabianda a une plage privée, pourquoi nos ministres n’y passeraient-ils pas leurs vacances plutôt que d’aller en Tunisie ou en Égypte ?!?! Cela coûterait moins cher aux Français, dont une bonne moitié ne peut s’offrir de vacances !


Pour les sceptiques, regardons de plus près :

1- Photos : admirez ce paysage fascinant qui n’a rien à envier aux plus belles plages africaines.



2- Compilation d’articles parus dans la presse :


Casabianda, une prison Corse unique en Europe
À 70 kilomètres au sud de Bastia, dans la plaine orientale de Corse, s’étend une prison hors normes. Dans cette exploitation agricole sans mur d’enceinte, les détenus, condamnés à 80 % des cas pour de graves affaires de mœurs, sont bien plus qu’un numéro d’écrou
« Bonjour chef ! J’ai du poisson. Je peux faire un barbecue sur la plage ce soir ? – Oui, oui, pas de problème puisque la Sécurité Civile ne nous a pas avertis d’un risque incendie ». 
Arrivée depuis quelques heures au centre de détention de Casabianda, je vais d’étonnement en stupéfaction. D’abord l’entrée qui ressemble plus à un poste frontière franco-belge qu’à une prison : pas de portes sécurisées, pas de sas de contrôle, juste une barrière qui permet aux véhicules d’entrer et de sortir. « Impossible de clôturer 1800 hectares traversés par une route nationale. De plus, le domaine s’étend sur sept kilomètres de littoral », indique Thierry Guilbert, directeur de l’établissement (lire l’interview). Et pourtant, Casabianda n’accueille pas des voleurs de carottes. 
Sur les cent quatre-vingt-huit places occupées, 82 % le sont par des personnes incarcérées pour des affaires de mœurs. Et cent vingt-huit ont été condamnées à des peines d’emprisonnement supérieures à dix ans. Des affaires de pédophilie, de viols et/ou de meurtres. 
À gauche, le poste où les surveillants contrôlent les allées et venues. Des écrans transmettent les images enregistrées en permanence par les caméras installées sur les trois bâtiments de détention. Dans le même esprit, un système de détection à rayons infrarouges a été mis en place il y a quelques années. « Il arrive qu’il sonne la nuit mais c’est souvent à cause des sangliers », reconnaissent les surveillants. 
Avant la barrière, au niveau du parc de stationnement, un bâtiment attire mon attention. « Ce sont les parloirs », montrent négligemment les hommes en tenue.
Plus tard, j’apprends qu’il comprend deux chambres réservées aux détenus qui veulent recevoir leur femme ou leur compagne. Eh oui, à Casabianda les parloirs intimes existent depuis 1984 ! 
Au poste, je présente une pièce d’identité et m’apprête à demander un coffre pour y déposer mon téléphone portable. « Vous pouvez le garder », devance le surveillant. Contrairement aux autres établissements, les visiteurs peuvent donc conserver sur eux leur téléphone portable. « Ici, c’est comme ça. Les détenus ont facilement accès à la cabine téléphonique. Personne n’aurait l’idée de vous voler votre mobile », m’explique l’un des trois surveillants de service. 
Sur le coup, je ne prête pas attention à ce « ici, c’est comme ça ». C’est le premier de ce reportage ; je l’entendrai ensuite des dizaines de fois : de la bouche des détenus, des surveillants, du personnel de direction, des travailleurs sociaux. De fait, quelques coups d’œil par ci par là me démontrent que j’ai bien à faire à une réalité carcérale exceptionnelle : pas de barreaux aux cellules mais des moustiquaires, des bâtiments de détention qui sont fermés de 21 heures le soir (20 heures l’hiver) à 6 heures le matin ou encore des détenus qui ont jour et nuit la clé de leur cellule. Pour autant, les fouilles existent. « Nous sommes également dans le symbolique puisque par exemple, quasiment tous les détenus portent leur couteau dans leur poche. Mais la visite de la cellule est l’occasion pour le surveillant de parler au détenu, d’avoir des indications sur la façon dont la sphère privée est tenue et aussi de vérifier l’état du matériel électrique », développe le directeur. Quant aux rondes sur le domaine, elles ont lieu toutes les heures et demie.
[…]
Après leur journée, ils peuvent suivre des cours, faire du sport mais aussi se baigner sur la plage qui leur est réservée. D’ailleurs, Michel, employé au restaurant de la résidence du personnel ne s’en prive pas : « Je suis un des seuls qui en profite très régulièrement. Aux beaux jours, dès le service du midi terminé, c’est-à-dire vers 14h 30, je vais là bas », se réjouit-il. D’autres préfèrent le sport, la salle informatique où dix ordinateurs sont en accès libre, la bibliothèque, la pêche ou les multiples activités qui sont proposées (lire article sur les activités). 

L’éloignement

En demandant leur transfert à Casabianda, les détenus savent qu’ils auront moins accès au parloir. Si le règlement prévoit des visites en semaine de 17 à 19 heures et les samedi et dimanche de 9 à 19 heures, l’éloignement annihile cette mesure. Même chose pour les neuf jours consécutifs chaque trimestre, permettant à un détenu de recevoir une visite neuf jours de suite. « Les juges comprennent très bien l’importance des liens familiaux. Nous privilégions les permissions », note Sandrine Mestre. Reste qu’à près de trois cents euros le billet d’avion et la note de taxi, nombreux sont ceux qui ne les prennent pas. 
Ils restent donc à Casabianda, à regarder la mer, aller à la pêche, jouer de la musique ou s’occuper de leur jardin.


Dès 21 heures, lorsque le rythme du centre de détention se calque sur l'heure d'été, les prisonniers rejoignent leurs « chambres » sans barreaux et sans judas mais sous l'oeil de nombreuses caméras branchées 24 h/24. D'autres dorment presque à la belle étoile, dans des cellules mitoyennes à la bergerie ou l'étable.

C’est sympa d’être en prison à Casabianda, non ?!
Ce « club de village » ne fait-il pas de la concurrence déloyale au Club Med ?! (sourire)